Dernière mise à jour le 21 avril 2025

🧭 En un clin d’œil : Les 3 parties du cigare & leur rôle

  • 🔪 La tête (Head) : Partie que l’on porte à la bouche. Elle est fermée et doit être coupée proprement pour garantir un bon tirage. Elle contient la coiffe qui scelle le cigare.
  • 🧱 Le corps (Body) : Partie centrale et cœur aromatique du cigare. Il renferme la tripe (remplissage), la sous-cape (feuille de soutien) et la cape (feuille extérieure visible). L’uniformité de cette partie détermine la qualité de la combustion.
  • 🔥 Le pied (Foot) : Partie que l’on allume. Une combustion uniforme sur toute sa circonférence est essentielle pour un bon départ aromatique et une fumée équilibrée.

🔥 Les 3 tiers d’un cigare : La dynamique de la fumée

  • 🌱 1er tiers (« foin ») : Arômes légers — les feuilles froides filtrent les parfums lourds.
  • 🌿 2e tiers (« divin ») : Le cœur du cigare — arômes légers et lourds se mêlent (truffe, cacao, etc.).
  • 🌑 3e tiers (« purin ») : Plus intense — accumulation de nicotine et parfums lourds. Réservé aux amateurs avertis.

💨 Les phases de combustion

  • 🔥 Phase active : Lors de l’aspiration, la braise monte à 800 °C, générant la fumée principale et les arômes intenses.
  • 🌫️ Phase passive : Entre deux tirages, combustion douce (fumée latérale), refroidissement du cigare (jusqu’à 50 °C).
  • 🔄 Alternance essentielle : Un bon rythme de tirage (toutes les 30 à 60 secondes) permet de révéler toute la richesse aromatique du cigare sans l’altérer.

La combustion d’un cigare

Avant tout, il faut savoir que la combustion d’un cigare se produit en deux phases. Une phase active, qui a lieu à chaque fois que l’utilisateur aspire ou tire ; puis, une phase passive qui se situe entre chaque nouvelle aspiration ou tirage. Alors que le fumeur tire, l’air est attiré dans le corps du cigare, plus précisément dans la zone de combustion où la fumée principale se forme. Entre deux tirages, l’air passe par le haut autour de la zone de combustion et le maintien de la combustion permet l’écoulement de la fumée dite latérale.

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Ensuite, il convient également de préciser que le nez n’est pas capable d’en sentir tous les arômes. En effet, les parfums légers ou volatils se dissipent si rapidement qu’il est impossible au fumeur de les distinguer. Sont qualifiées de volatiles toutes les substances chimiques dont la température de combustion est inférieure ou égale à 100 ° C. Les substances dont le point de combustion est compris entre 100°C et 200 ° C sont appelées semi-volatiles. Enfin, sont considérées comme des parfums lourds les substances dont le point de combustion dépasse les 200 ° C.

Par ailleurs, la température dans la zone de combustion peut avoisiner les 800 ° C. Mais celle-ci chute rapidement le long du corps du cigare jusqu’à atteindre les 50 ° C voire moins.

La dynamique de la fumée du cigare

Au fur et à mesure que le fumeur tire sur son cigare, celui-ci se consume et la qualité de la fumée retirée varie significativement. Au cours de ce processus, la combustion du cigare passe généralement par trois phases et chacune correspond à peu près au tiers de sa longueur. Durant chaque phase, les parfums ne peuvent être tous distingués dans le tabac, notamment au début du cigare. Ce phénomène, appelé la dynamique de la fumée des cigares, sera expliqué ci-dessous.

Dans le premier tiers du cigare également appelé « foin », une dynamique typique s’installe : les parfums lourds sont retenus par les feuilles de tabac froid alors que ceux volatils continuent de circuler avec la fumée. À ce stade, le fumeur reçoit uniquement les arômes les plus légers avec la fumée. Mais au fur et à mesure de la combustion, la combustion se déplace vers la fin du cigare ce qui a son incidence sur sa fumée.

En effet, à partir du deuxième tiers également appelé « divin », les arômes lourds et légers commencent à se mêler dans la fumée. Cela est dû au fait qu’à chaque nouveau tirage, la fumée chaude réchauffe progressivement le corps du cigare. Il en résulte alors que chaque nouvelle vague de fumée diffère par ses arômes de la précédente. Des parfums plus lourds comme la truffe, le chocolat ou le gingembre peuvent alors être libérés.

Enfin, le dernier tiers d’un cigare également appelé « purin » agit comme un filtre. Par conséquent, il retient la majeure partie des parfums lourds ainsi que la nicotine. À ce stade, la fumée du cigare acquiert plus de force et de caractère. C’est pourquoi les nouveaux fumeurs préfèrent généralement éteindre leur cigare après le deuxième tiers. Mais cela ne suffit pas toujours à arrêter les aficionados qui préfèrent fumer leur cigare jusqu’au bout !

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🌿 Anatomie d’un cigare : les trois parties physiques

 Anatomie d’un cigare : les trois parties physiques

Comprendre la structure physique d’un cigare est essentiel pour bien le manipuler, le couper et l’apprécier. Chaque partie du cigare a un rôle spécifique dans l’expérience de dégustation. Voici les trois composantes principales qui le définissent :

🔪 La tête (Head)

La tête est l’extrémité que l’on porte à la bouche. Elle est fermée lors de la fabrication et nécessite d’être coupée avant de pouvoir fumer. C’est à ce niveau que l’on effectue une découpe propre, à l’aide d’un coupe-cigare, pour permettre le passage de l’air et de la fumée. Une coupe mal réalisée peut compromettre la qualité du tirage ou provoquer le délitement de la cape (la feuille extérieure). On y trouve souvent la coiffe, une petite feuille circulaire qui scelle le cigare à son extrémité.

🧱 Le corps (Body)

Le corps, ou la partie centrale du cigare, est celle que l’on tient entre les doigts pendant la dégustation. Il renferme la majeure partie du tabac et constitue le cœur du cigare. C’est dans cette section que la complexité aromatique se développe le plus. Il est composé de trois éléments internes : la tripe (le remplissage), la sous-cape (feuille de maintien) et la cape (feuille extérieure visible). L’homogénéité de la construction du corps garantit un tirage régulier et une combustion stable.

🔥 Le pied (Foot)

Le pied est l’extrémité ouverte du cigare, celle que l’on allume. Il révèle la coupe transversale du cigare, exposant les feuilles de tabac compactées. L’allumage doit être fait de manière uniforme sur toute la circonférence du pied pour assurer une combustion régulière dès les premières bouffées. Une bonne maîtrise de cette étape influence directement la richesse et l’équilibre des arômes tout au long de la dégustation.

En maîtrisant l’anatomie du cigare, on aborde la dégustation avec plus de compréhension et de précision. Cela permet aussi de mieux interpréter la qualité d’un cigare, tant sur le plan de la fabrication que de la performance en bouche.

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🔥 Les phases de combustion du cigare

Les phases de combustion du cigare

La combustion d’un cigare ne se résume pas simplement à l’acte d’allumer et de tirer. Elle repose sur un mécanisme subtil et bien orchestré qui alterne entre deux phases distinctes : une phase active et une phase passive. Cette alternance joue un rôle central dans la diffusion des arômes et l’évolution du goût tout au long de la dégustation.

💨 La phase active

La phase active correspond au moment où le fumeur tire sur le cigare. L’aspiration provoque un afflux d’air à travers la longueur du cigare, jusqu’à la zone de combustion située à l’extrémité allumée (le pied). Cet appel d’air alimente directement la braise, intensifie la combustion du tabac et génère la fumée dite “principale”. C’est à ce moment que le fumeur perçoit le plus intensément les arômes. La température dans la zone de combustion peut alors atteindre jusqu’à 800 °C.

🌫️ La phase passive

Entre deux tirages, la combustion ne s’arrête pas totalement. Elle entre dans ce que l’on appelle la phase passive. Durant cette période, l’air continue de circuler lentement autour du cigare, permettant un maintien de la braise. Une fumée plus discrète, appelée “fumée latérale”, est alors produite. Cette phase est plus douce, mais elle a une influence importante sur l’homogénéité de la combustion et la température globale du cigare, qui peut chuter rapidement jusqu’à 50 °C ou moins.

🔄 Une alternance essentielle à l’expérience

L’alternance entre phase active et phase passive est ce qui permet au cigare de révéler progressivement ses arômes, tout en évitant une surchauffe qui altérerait son goût. Si le rythme de tirage est trop rapide, la température grimpe, le cigare devient amer et les arômes s’effacent. Si les tirages sont trop espacés, le cigare peut s’éteindre. Trouver le bon rythme — généralement un tirage toutes les 30 à 60 secondes — est donc essentiel pour profiter pleinement de l’équilibre et de la richesse aromatique d’un bon cigare.