🌿 8 facteurs qui influencent les caractéristiques d’un cigare

Pour apprécier un cigare dans toute sa richesse aromatique, il faut comprendre les éléments qui le façonnent dès la culture du tabac.

  • 🧱 Le sol : Nature et composition du sol influencent directement les arômes et saveurs du tabac.
  • 🌱 La graine : Selon la variété (Piloto Cubano, Criollo 98…), la force et les arômes diffèrent.
  • ☀️ Le climat : L’équilibre pluie/soleil est crucial : trop de soleil = saveur forte mais mauvaise combustion, trop de pluie = bonne combustion mais peu de goût.
  • 🍂 La surface foliaire : Les feuilles selon leur position sur le plant offrent des intensités aromatiques variées (bois, fruits, café, chocolat…).
  • 🔥 Le séchage : Mal maîtrisé, il impacte négativement l’expérience gustative.
  • 🧪 La fermentation : Étape essentielle de 1 à 2 ans pour développer les arômes et assurer un bon tirage.
  • 🕰️ Le vieillissement : De 2 à 5 ans, parfois en fûts de chêne pour ajouter des notes grillées ou caramélisées.
  • 🚜 La moisson : Étape fondatrice. Mal réalisée, elle peut nuire au cigare des années plus tard (champignons, parasites, traitements mal appliqués).

📌 À retenir :
Sans une base de tabac soigneusement cultivée, fermentée et vieillie, aucun cigare – aussi bien roulé soit-il – ne peut offrir une expérience haut de gamme.

Afin d’apprécier au mieux les arômes, le goût et les qualités d’un cigare, il est important de connaître les facteurs qui influencent les caractéristiques du cigare en partant dès la culture plants de tabac. Nous allons voir dans cet article les huit facteurs importants qui influencent les caractéristiques d’un cigare en terme d’arômes, de saveurs ou simplement qui influencent les émotions ou les sensations perçues lors de sa dégustation dès la culture des plants de tabac.

  1. Le sol : les éléments nutritifs que le sol contient donnent au tabac des caractéristiques différentes, des arômes différents et des saveurs différentes. « Les sols cubains, dominicains ou nicaraguayens sont tous différents.
  2. La variété de la graine : selon la graine, il y aura différentes sensations en bouche et différentes saveurs et arômes au moment de déguster le cigare. Il y aura des graines d’une grande force, qui sont celles de Cuba, comme Piloto Cubano, San Vicente, Criollo 98 ; et d’autres qui pourront être très aromatiques, comme celles de la République dominicaine.
  3. Le climat est également un facteur important, puisque le tabac n’est planté en République dominicaine, à Cuba et au Nicaragua qu’en novembre, décembre et janvier à cause de la lumière du soleil. S’il y a beaucoup de soleil, le tabac sera très épais, c’est-à-dire qu’il aura beaucoup de saveur, beaucoup de bonnes choses, mais il ne brûlera pas bien. S’il y a beaucoup de pluie, le tabac sera très fin, ce qui est très bon pour la combustion, mais il manque de saveur. Le climat est très important. Les plants de tabac doivent avoir le nombre d’heures de soleil et de pluie idéal.
  4. La surface foliaire : selon la position de la feuille sur le plant, elle aura beaucoup plus de saveur ou au contraire sera moins intense. De bas en haut, la litière de feuilles est sèche et légère, les feuilles les plus fortes étant légères et les moins fortes étant sèches. Les feuilles de moins bonne qualité, plus près du sol sont généralement utilisées pour les cigares aromatisés (des cigares dans lesquels des arômes sont ajoutés artificiellement). D’autre part, les sols secs ont de nombreuses notes de bois et de terre. Dans la partie appelée viso du plant (certains vont le regrouper dans la partie Seco), la combustion est bien meilleure, et des notes comme les noix et les fruits tropicaux ressortent ; et plus vous remontez dans le plant et plus les feuilles présentent de force et des notes plus sombres et amères, comme les saveurs de chocolat, de café ou de miel.
  5. Le séchage : c’est le processus par lequel les feuilles passent du vert au jaune puis au brun. Si cela n’est pas bien fait, il y aura des problèmes lors de la dégustation du cigare.
  6. La fermentation : elle dure en moyenne entre un an et un an et demi, au maximum deux ans. A ce stade beaucoup de choses se passent, donc si la fermentation des feuilles n’est pas faite correctement, le tirage sur le cigare ou simplement sa dégustation ne sera pas agréable.
  7. Le vieillissement : il dure au minimum deux ans si vous voulez utiliser le tabac rapidement ; mais les fabricants de cigares premium peuvent laisser vieillir jusqu’à quatre à cinq ans au le tabac en balles. Certains vont même jusqu’à vieillir une année supplémentaire dans des fûts de chêne, ce qui ajoute des notes de toast ou de caramel, puisque ces fûts sont brûlés à l’intérieur pour leur utilisation précédente dans la production de rhum.
  8. La moisson : elle est très importante. Finalement tout commence par ce qui est fait sur le terrain. Si la culture des feuilles, leur récolte ne sont pas faits correctement vous pouvez avoir un problème quatre ans plus tard. Par exemple, si les plants sont touchés par des champignons, des vers ou tout autre parasite, s’il applique mal les traitements antifongiques ou les mécanismes de prévention des parasites, des arômes métalliques peuvent apparaitre lors de la dégustation du cigare.
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Pour faire simple sans de bonnes matières premières, il ne sera pas possible de faire de bons cigares.